Comment apprendre ses cours de façon efficace ?

Jean-Kevin est bien embêté. Les partiels arrivent bientôt, et il n’a toujours rien branlé  appris de ses cours. En plus ses partiels de mi-semestre se sont mal passés. Il faut dire que Jean-Kevin est très surpris de la quantité de travail qu’on lui demande à la fac de droit… Au lycée, ce n’était pas pareil, se dit-il. Il suffisait d’apprendre vite-fait deux trois notions, et on pouvait s’en sortir avec un 11/20 !

Son petit cœur est rempli de tristesse. Va-t-il devoir arrêter le droit ? Certes, pour pécho Samantha le jeudi soir, c’est stylé de ouf de dire qu’il fait du droit ! Mais s’il veut continuer à pouvoir le dire, sans passer pour un mytho, il va falloir qu’il se mette à bosser, et ça…

Les Jean-Kevin ne passent généralement pas la première année. Il y a parfois des accidents, et ils arrivent en deuxième année, où le niveau est plus exigeant. La sélection naturelle œuvrant, ils se rendent compte par eux-même, que poser un néon sur sa Golf, et comprendre les subtilités du droit des obligations, sont deux choses bien distinctes. Et tant mieux pour nous.

Pour tous ceux qui ne veulent pas être des Jean-Kevin, voici une façon efficace d’apprendre ses cours. Mais avant, voyons ce qu’il ne faut pas faire.

Deux façons d’apprendre, qui vous font perdre du temps

Il y a des milliers de façon de ne pas apprendre, et de mal apprendre. La première est simple : ne pas ouvrir ses cours, et retourner sur GTA, parce que CA, c’est agréable. Mais pour ceux qui bossent, il y a deux façons d’apprendre qui au mieux vous feront perdre du temps, au pire, vous feront rater votre épreuve.

RECOPIER LE COURS EN ENTIER

Ici, nous ne parlons pas de recopier le cours du prof, en amphi. On est déjà dans la période d’apprentissage, le cours est déjà noté sur votre bloc-note, ou votre PC.

Je parle de cette façon d’apprendre le cours, qui consiste à recopier le cours de A à Z, alors que vous l’avez déjà. C’est la meilleure façon de se planter aux partiels. Pourtant, sur le principe, c’est pas bête : en recopiant l’intégralité du cours, je suis déjà en train de l’apprendre, non ? Le recopier m’oblige à le lire, le relire et le re-relire. C’est comme ça que j’apprends, et c’est comme ça que j’ai eu mon bac !

Alors pourquoi est-ce une mauvaise méthode ?

C’est une perte de temps

En troisième année de droit, j’avais du mal à apprendre mon cours de procédure civile, tant il était vaste. Je me suis dit, « recopie-le ça va t’aider ». J’ai passé une semaine entière à le recopier, pour au final me rendre compte que je le maîtrisais à peine mieux qu’avant. J’ai perdu un temps considérable à le réécrire, pour au final l’apprendre de façon plus « académique ».

Sur des cours au volume assez faible, cette technique peut éventuellement marcher, mais même là, le temps gaspillé ne vaut pas la note obtenue. Car rappelons-le, il y a plusieurs matières à apprendre !

C’est une perte d’énergie

La période des partiels n’est pas la plus rigolote de l’année, et il faut être en forme pour être efficace. Rappelez vous que pour pécho Samantha, il faut pouvoir justifier d’un semblant de réussite aux partiels…

Recopier les cours vous prend un temps fou, c’est mentalement épuisant. Le processus est long et laborieux. Ça a un côté sympa. En passant 6 heures à la BU à recopier, on se dit qu’on a fait du bon travail, et que c’est bien. Mais en essayant de se rappeler de ce qu’on est censé avoir appris, on se rend compte qu’il ne reste plus grand-chose.

APPRENDRE DE LA PREMIÈRE LIGNE A LA DERNIÈRE LIGNE

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : il ne faut pas faire d’impasse ! Lors d’un oral, je suis déjà tombé sur un sujet qui traitait de l’introduction d’un cours. Et lorsqu’on ne l’a pas bossée, c’est compliqué de parler de l’évolution du droit des assurances…

Apprendre de la première à la dernière ligne, c’est apprendre par cœur, sans chercher à réfléchir. C’est se dire « tant que je ne connais pas la page 1 par cœur, je ne passe pas à la page 2 ». Comme pour le fait de recopier, c’est une perte de temps et d’énergie extraordinaire !

Ceci dit, c’est une méthode un peu plus efficace, car on apprend quand même le contenu de son cours. Mais ce n’est pas suffisant. A l’oral comme à l’écrit, la compréhension est un élément de la notation. On peut faire illusion à l’oral pendant l’exposé, mais le bluff est vite éventé lors de la seconde partie de l’examen, quand l’examinateur pose des questions.

Et à l’écrit je n’en parle même pas.

Avant de voir la meilleure méthode pour apprendre son cours avec un maximum de résultat, on va faire une pause. Vous l’avez bien mérité, car je sens que je vous ai mis une petite pression là !

On va regarder des chats, tiens.

chats

Mesdemoiselles, c’est cadeau.

Messieurs, on va laisser le beau sexe s’extasier devant cette photo, et on va pouvoir commencer à bosser sérieusement. Ça y est ? Tout le monde est là ? On continue.

La méthode de l’entonnoir

Si vous ne dormez pas pendant vos TD, vous avez déjà entendu parler de cette méthode, pour résoudre les cas pratiques. Pour ceux qui ont d’autres choses à faire qu’écouter le chargé de TD, et on peut les comprendre, voici un résumé. On part du plus général pour arriver au plus précis. Et c’est exactement ce que je vais vous demander de faire pour apprendre vos cours de façon efficace.

Apprendre du plus général au plus précis

 

Pour dire les choses simplement, il faut apprendre le plan du cours avant d’apprendre le cours. A quoi cela sert-il ?

Comprendre l’organisation du cours et la logique de la matière étudiée

Ce que je vais vous dire est très important pour tout votre cursus en droit !

Les cours de droit, tels qu’ils sont enseignés à la fac, suivent toujours la logique du raisonnement juridique, des mécanismes juridiques. Encore la méthode de l’entonnoir. Lorsqu’une notion est abordée, on donne d’abord une définition, on examine les conditions d’application, on étudie son régime, ses effets juridiques et ses conséquences. Les exceptions sont abordées dans chaque partie du cours (exception dans la définition, dans le régime, etc.).

C’est exactement cette logique que les correcteurs attendent de vous lors des examens, quel que soit l’exercice. Et bonne nouvelle, c’est exactement comme ça qu’est fait un cours de droit. TOUJOURS.

Apprendre le plan avant d’apprendre le contenu du cours, permet de se familiariser avec la matière, de saisir, comprendre et intégrer la logique propre à cette matière. Ce qui est un avantage considérable pour l’oral, et l’écrit.

Pour ma part, j’avais du mal à comprendre le droit des obligations lors de ma seconde année de droit. C’est une matière complexe au premier abord, mais qui est centrale, et n’en déplaise aux rageux, qui est la source de toutes les autres branches du droit privé, voire même public. Des notions très similaires revenaient plusieurs fois dans le cours, à des moments différents. Ça m’embrouillait la tête ! Je ne comprenais pas pourquoi on parlait d’une notion dans le paragraphe X, et que dans le paragraphe B, j’en avais plus ou moins entendu parlé. Je confondais les notions abordées qui étaient similaires.

Dès que j’ai appliqué cette méthode, je ne suis plus jamais tombé dans le piège. Je comprenais à chaque fois ce que j’apprenais. Car en connaissant le plan, je pouvais re-contextualiser ce que j’étais en train d’apprendre.

Comme vous le savez – et ça vous donne un avantage sur Jean-Kevin pour pécho Samantha – le droit est une discipline qui laisse peu de place à l’approximation. Et un mot technique employé au mauvais moment, ou à la place d’un autre, peut vous faire plus de mal que vous ne le pensez. En droit des obligations, confondre la nullité avec la dénonciation, le contrat synallagmatique avec le contrat unilatéral, peut vous coûter cher…

Eviter le hors-sujet

Le fait d’apprendre le plan, vous permettra de ne pas faire ces approximations. Car vous saurez à quel moment intervient la notion dont vous parlez : ça vous permet de comprendre le cours, ce qui est déjà un avantage par rapport à la majorité de l’amphi ;  et ça vous permet d’éviter le hors-sujet.

Lors d’un oral, ou d’un écrit, le piège à éviter est le hors-sujet. On pense qu’on a répondu à la question posée, et quand on reçoit son 5/20 « parce que j’ai été gentil dans ma correction » on est paumé et désespéré. Avoir bossé autant pour un 5 !

Cette méthode permet d’éviter le hors-sujet dans la majorité des cas. Attention : sans une méthodologie carrée, la bonne connaissance du cours, ne permet pas d’éviter le hors-sujet sur les devoirs avec des pièges. Mais pour ces cas, pas de soucis, c’est le sujet de mon prochain article !

Pourquoi cette méthode permet d’éviter le hors-sujet ? Prenons un exemple.

Jean-Costard est stressé. Il est à la repêche, et s’il repique sa L2, ses parents ne voudront pas qu’il emprunte leur appartement de la Baule pour les vacances d’été. Un enjeu colossal donc. Le problème de Jean-Costard, c’est le droit des obligations. C’est trop compliqué, et on n’y comprend rien. Manque de bol c’est une de ses matières de repêche. Re-manque de bol, il tombe sur l’erreur. C’est le nom de son sujet. « L’erreur ».

Dans sa tête c’est le chaos complet. Il se dit : 

« L’erreur ça passe. La sanction c’est la nullité. Facile… à mais attends, la nullité c’est pas le truc pour la formation du contrat, le truc sur la capacité, ou l’objet ? C’est vraiment l’erreur ? A moins que ce soit dans la sanction de l’inexécution ? »

Et là Jean-Costard sait très bien que l’appart de la Baule est en train de lui passer sous le nez. Dans le doute il parle un peu de tout. Car il vaut mieux tout mentionner, pour être sûr de ne rien louper, non ? Non.

Alors que Jean-Major, lui n’est pas à la repêche, car quand le partiel était sur l’erreur, il savait dans quelle partie du cours c’était, et dans quelle partie du cours ce n’était pas. Il avait appris le plan du cours, avant d’apprendre le contenu du cours. Avec cet apprentissage supplémentaire, il pouvait discerner les notions de cours à traiter.

Apprendre plus rapidement 

En plus de comprendre le cours et de pouvoir le re-contextualiser, apprendre le plan avant d’apprendre le cours, va vous permettre de gagner un temps considérable.

Je vais vous parler d’une expérience qui m’a permis de me rendre compte de l’efficacité de cette méthode, et du gain de temps qu’elle amène.

En Licence 3, j’avais une matière que je n’aimais pas du tout : le droit budgétaire. Et j’avais tellement pris de retard dans les autres matières que je n’avais pas pu travailler celle-là. L’épreuve était un jeudi à 18h. En arrivant à la BU le matin, je n’avais pas ouvert mon cours depuis le dernier amphi avec le prof.

J’avais 9 heures pour tenter de sauver les meubles, lors de l’oral-écrit. Extrêmement stressé, j’ai décidé d’apprendre et comprendre le plan et partant de là apprendre le contenu du plan. Je suis arrivé complètement vanné à l’examen, mais il s’est bien passé. Croyez-le ou non, j’ai eu ma meilleure note dans cette matière, 15/20.

Bien sûr, je ne conseille à personne d’attendre le matin même, ou la veille pour bosser un examen ! N’ayant misé que sur la mémoire immédiate, je n’ai quasiment aucun souvenir de cette matière, de son contenu. Le stress du moment a été un facteur de réussite pour ma part, mais sans cette méthode, je n’aurais pas pu ingurgiter tout ce contenu en 9 heures. Le stress a été un facteur de concentration, mais la méthode a été le facteur de rapidité de mon apprentissage.

La bonne méthode pour apprendre le plan

On arrive à la fin de l’article, c’est promis !

Pour apprendre le plan, rien de plus simple.

  1. Apprendre le titre de chaque partie du cours
  2.  Dans chaque partie apprendre le titre de chaque chapitre
  3. Dans chaque chapitre apprendre le titre de chaque section
  4.  Dans chaque section apprendre le titre de chaque subdivision
  5.  Répéter pour toutes les subdivisions

Pour le dire autrement, une fois que j’ai appris le titre de mes 2 parties principales, je vais apprendre le titre des chapitres de la Partie 1.

Une fois que je connais le titre des chapitres, dans le 1er chapitre, j’apprends le titre des sections. Dans chaque section, le titre des subdivisions.

Arrivé au dernier chapitre de la Partie 1, je répète ce schéma pour la Partie 2.

A la fin, vous savez exactement comment fonctionne le cours, il sera beaucoup plus facile de l’apprendre.

Voici une version PDF qui reprend la méthode de façon claire et précise. En plus il y a un joli schéma ! Il suffit de cliquer ici.

Vous savez maintenant ce que Jean-Kevin ne saura peut-être jamais. Comment apprendre son cours de façon efficace.

De rien. C’est un plaisir.

Les éloges sur mon talent, questions sur Jean-Kevin ou sur votre façon d’apprendre, ont un espace spécialement dédié : la section commentaire. Profitez-en pour y poser les questions de méthodo qui vous tiennent à cœur. Comment avoir le numéro de la chargée de TD par exemple.

Allez, la bise !

keke-tuning

42 réflexions sur “Comment apprendre ses cours de façon efficace ?

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  3. Bonjour ! Je suis en première année de droit, et j’écris mes cours sur l’ordi portable. Mais le problème, c’est qu’après, je prends un temps fou pour bien réécrire mon cours, corriger les fautes, bien mettre en gras, souligner, aller à la ligne, etc… Et du coup, je me demandais s’il n’y avait pas une autre solution pour que je puisse avoir mes cours, mais que je ne prenne pas autant de temps à les réécrire…

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    • Bonjour Amel ! Merci pour ta question =)
      Le portable c’est pas mal, mais il faut prendre le temps de s’adapter au rythme de ton prof. Pour tout ce qui est correction, mise en gras, souligner, tu peux le faire au moment où le prof reprends son souffle, ou lorsqu’il laisse une ou deux secondes entre deux idées à exposer.
      En gros fais-le au fur et à mesure du cours, ça t’évitera de perdre du temps le soir chez toi ! Au début se sera un peu long, mais quand tu auras pris le coup de main, tu le fera sans y penser =)

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      • Bonjour Monsieur,
        Comment faites-vous pour avoir tous les détails du cours qu’on vous êtes très long à taper sur l’ordinateur ? Faut-il demander le cours à plusieurs élèves et le compléter par des recherches personnels à travers les ouvrages de références des professeurs dans toutes les matières y compris celles des matières hors TD ?Si oui, combiens de temps faut-il passer dans ces recherches par quelle méthode de travail ? Idem pour les matières à TD avec leur travail spécifique de recherche personnelle pour avoir une très bonne note pendant le relevé des copies?
        Très respectueusement
        Mehdi Fersi

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    • Bonjour,
      Moi aussi je prends mes cours à l’ordi, et pour la mise en page, je le fais quand je fais mes fiches, en fait quand je fais mes fiches je relis le cours (la partie que je veux ficher) pour l’avoir en tête et savoir où je vais, et en même temps je corrige et met en page..
      Et comme ça, ça me fais pas « perdre » du temps 😉

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    • Merci Pic pour ta remarque ! Si déjà le reste de l’article t’as plu, je suis content =) L’humour de ce blog n’est pas au goût de tout le monde, et je le conçois. Mais point de sexisme en ces terres ! La moitié de mon lectorat étant féminin, elles auraient déjà fui ce blog. Mais meut-être sont-elles sexistes aussi après tout… Mesdames ?

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  17. Pingback: Que faut-il apprendre par cœur ? | Survivre au droit

  18. Cela fait maintenant deux fois que je lis cet article, et il me sert toujours autant ! Merci pour ton aide qui m’ait, pour ma part, très précieuse car je flippais beaucoup sur la question de l’apprentissage et ton (tes) article me rassure énormément et me font gagner en confiance et pour cela je t’en remercie profondément ❤

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  19. Pingback: Le Syndrome Post-Rentrée | Survivre au droit

  20. Bonjour/ bonsoir, je viens de découvrir ce (Superbe) blog et ta méthode , je voudrais éclaircir quelque petit point , or article , mais toujours sur le sujet , un fois après avoir appris le plan , pour son contenu ,tu procèdes comment ?
    De plus , je tien à dire que j’adore ce blog ( je suis en L2) et bon l’humour noir et le sarcasme , reste les meilleurs humours donc bon , bravo et bonne continuation.

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    • Salut Eden,
      Merci pour ton commentaire =)
      Pour apprendre le contenu du plan, c’est toujours la même chose : tu apprends l’idée principale, et ensuite les précisions qui suivent. 95% des cours fonctionnent ainsi : la loi, la jurisprudence qui confirme, celle qui infirme, la doctrine.

      Après pour être certain de bien avoir compris le cour (et bien appris) je me le récite à voix haute, comme si j’étais devant des élèves. Dès que j’ai un doute je retourne sur le cours.

      Voilà l’idée en gros ^^
      N’hésite pas à me dire comment ça se passe !

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      • Bonjour Monsieur,
        Comment repérer l’idée principale du cours ? Et comment faut-il réviser ses cours pendant le semestre ? Et comment faire notamment pour mémoriser le contenu du cours sans l’apprendre par cœurs ?
        Très respectueusement
        Mehdi Fersi

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    • Bonsoir. Je viens de consulter pour la première fois ce bloc et je dois avouer que je l’adore déjà. Le savoir est distillé sur un ton fluide et humoristique que j’apprécie vraiment. Du bon boulot.
      P. S: je suis étudiante en Master 2 droit privé

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  24. Article top ! J’ai eu ma licence de droit l’année dernière, j’ai changé de voie cette année ( grosse erreur), et j’ai décidé de revenir dans ce merveilleux domaine pour la rentrée, ton article m’aide beaucoup à me remettre dans le bain ! Bonne continuation !

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  25. Salut superbe article, j’ai une petite question, j’ai mes rattrapages dans 3 semaines, j’ai tout fiché mais j’ai l’impression que pour certains cours mes fiches ne sont pas assez détaillées. Est-il utile d’en refaire ou tout simplement les apprendre et relire le cours à côté ? Merci d’avance pour ta réponse.

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  26. Salut !
    Je découvre ton blog et honnêtement il me fait bien marrer. C’est bien cliché avec les jean-jean mais on s’en fout, ça fait du bien et c’est tellement vrai. Ah et au passage, je suis une femme. J’aime les chatons et ton humour faussement sexiste n’est pas si lourd 😉
    Bref. J’ai toujours été douée pour faire des fiches mais je galérais (galère) pour bien apprendre mes cours. Du coup, je vais tenter ta méthode. Toutefois, comme faire quand la matière s’étale sur toute l’année et que certains professeurs ne donnent pas le plan en amont, au début de l’année ? Si on part dans la logique des fiches, il faut aussi apprendre le cours tout au long de l’année, tout comme ficher, right ? Donc… On a le plan au fur et à mesure…… Et si l’on attend la fin du cours pour avoir le plan complet, on n’est pas déjà aux 2 semaines avant les partiels ? (Exagération, bonjour !)
    2e question qui me taraude toujours l’esprit : je n’ai jamais le temps (l’envie ?) d’aller glaner/lire des trucs complémentaires dans des manuels/livres/revues de par ma méthode d’apprentissage (jusqu’à maintenant) scabreuse. Mais du coup, si on fait ta technique, on a le temps ? Et ensuite, comment conseillerais-tu de se souvenir de ces points de doctrine, jurisprudence ou débats que l’on a pu lire (EN PLUS DU COURS) ? En fichant également ?
    Et surtout, comment distinguer ce qui est utile ou non pour le cours ? Car j’ai peur de ça aussi. A vouloir trop chercher “en plus”, on se noie sous les tonnes d’infos et passer à côté d’un arrêt super important en fait (Et perdre du temps par la même occasion).
    Pour moi c’est toujours les Jean-Major qui te sortent des trucs que tu ne sais pas d’où il l’a apprit et tu te dis en feuilletant nerveusement tes polycopiés “putaaaaain mais c’est pas dans le cours ça ?! En plus c’est vraiment pertinent ce qu’il dit ce con”. Et tu le regardes, jalouse mais admirative.
    Parce que moi, j’ai envie de devenir une Jean-Major. Au moins une fois dans ma vie. Parce que ça m’a toujours envoyé du rêve.
    Allez tchuss ! Et merci de ta réponse !

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  27. Salut !

    Merci déjà pour ton super retour 😀
    Comme tu es structurée dans tes questions, je vais faire de même pour mes réponses !
    Question 1 : l’objectif est d’être le plus efficace possible lorsque tu fiche/apprends. Je te conseille de parcourir rapidement un manuel pour voir où t’amène la matière (ne prends pas le plus gros bouquin, tu peux même te servir de la collection Carré Droit pour ça). Tu comprendra mieux, tu auras un fil d’Ariane qui te permettra d’enregistrer plus vite les notions 😉

    Question 2 : La doctrine… 🙂 Pas besoin de passer des heures et des heures à en lire ! Si déjà tu lis un des textes qui te sont proposés sur tes plaquettes de TD, c’est énorme ! L’idée ici n’est pas du tout de connaître toute la doctrine, mais : de voir ce qu’est une analyse juridique de haut niveau (donc t’inspirer du style et de l’organisation des idée) et d’ouvrir ta réflexion à certains raisonnements. Peut-être que tu ne t’en serviras pas aux partiels, mais tu forges ton esprit d’analyse. Si vraiment le sujet te semble important et que le nom de l’auteur te dis déjà quelque chose, c’est que c’est une figure dans sa matière et potentiellement, le sujet qu’il traite a des chances de tomber aux partiels (un grand ponte va écrire sur des sujets assez importants en général :p ). Donc ça peut valoir le coup de noter une idée ou deux.

    Question 3 : Pour les arrêts, si tu vois un arrêt avec les lettres p;b;r;i c’est qu’il est assez important, et tu ne dois pas le rater.
    De manière plus générale, si tu est capable d’expliquer toute une notion de maière claire à quelqu’un sans qu’il ait de questions à te poser, c’est que tu as fait le tour du sujet ! Si personne n’est assez maso pour t’écouter parler de droit fiscal (on les comprends xD) Tu peux te parler à voix haute. Tu verras si dans ta démonstration, il manque des éléments.

    Et sur les Jean-Major, ne t’inquiète pas ! Dès que tu maîtriseras bien le raisonnement juridique, aucune matière ne te résistera 😉 Et tu pourras te la péter en public. Mais pas trop car Jean-Kévin à la baffe facile 😦

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    • Bonjour Monsieur,
      Comment s’inspirer du style et de l’organisation des idées des auteurs de la doctrine avec une méthode efficace quant on a des problèmes de phraséologies ?

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  28. Pingback: Chapitre 2 – les définitions essentielles (partie 1) – Survivre au droit

  29. Bonsoir, ce blog va faire vraiment du bien je pense que j ‘appliquerai cette méthode tout au long de mon cursus universitaire. Merci pour ton aide chaleureux

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